Pour compléter et faire évoluer sa carrière, tout professionnel peut avoir recours à la formation. Les intermittents n’échappent pas à cette règle. Mais comment faire dans leur cas ? On voit cela maintenant.
Comme tout autre, l’intermittent peut être concerné un jour par la nécessité d’actualiser ses connaissances, mais également d’en acquérir de nouvelles. Qu’il s’agisse de gagner en technicité ou de se mettre à jour sur la gestion de la paie des intermittents du spectacle, il existe de nombreuses raisons d’avoir recours à la formation professionnelle. Qui plus est, pour évoluer dans sa carrière, il faut bien souvent ajouter de nouvelles cordes à son arc ! Mais comment faire pour avoir recours à ces formations et pour ainsi pouvoir évoluer ? Réponse par ici.
Pourquoi se former ?
Avant tout, développons les réponses avancées précédemment. Pourquoi se former en matière professionnelle quand on est intermittent ?
L’intermittent, malgré le milieu très particulier dans lequel il évolue, n’échappe pas à la règle selon laquelle, tôt ou tard, il faut a minima mettre à jour ses connaissances.
Ce constat est particulièrement vrai dans le cas des techniciens. De nouvelles technologies et techniques font en effet fréquemment leur apparition, et il faut se mettre au parfum pour rester concurrentiel.
Par ailleurs, toujours dans la frange technique, acquérir de nouvelles compétences et savoir faire permet d’élargir son champ de compétence et d’ainsi pouvoir être plus polyvalent et transversal. De nombreux champs d’activités se recoupant, il est en effet intéressant de pouvoir remplir de nombreuses missions et d’être à même de comprendre en quoi tout cela consiste.
Enfin, le domaine de l’intermittence n’échappant pas à une certaine pression administrative, être à même de pouvoir traiter sa comptabilité et ses impératifs tel que l’enregistrement des fiches de paie, la déclaration de l’activité d’intermittence et autres.
Etre à même de s’acquitter de ce genre de tâches de façon fluide est en effet un plus dans la vie de l’intermittent, lui permettant de gagner du temps dans leur exécution et d’être ainsi sûr de ne pas commettre d’impairs susceptibles par la suite de lui nuire. Tout cela peut s’acquérir par la formation. Mais comment avoir accès à cette dernière ? On le voit maintenant.
Où et comment se former ?
Premièrement, l’accès à la formation peut être fait de façon formelle ou informelle.
Dans le domaine de l’intermittence où une certaine fluidité est de fait, on peut acquérir nombre de techniques en travaillant aux côtés de professionnels de branches voisines, ou tout simplement en s’échangeant conseils et savoirs faires en travaillant côté à côte.
Cela permet d’emmagasiner facilement de nombreux trucs et astuces, et également d’acquérir de nouvelles pratiques, simplement par capillarité et par recours à la solidarité qui peut régner dans ce domaine.
L’autre volet, plus formaliste, est le recours classique à la formation professionnelle.
Tout professionnel peut avoir recours à la formation, financée par son compte personnel de formation, alimenté par son travail, ou en sollicitant une aide par une agence d’accès à l’emploi pour se former et développer ses capacités.
Toutes ces aides sont naturellement conditionnées, et si la demande n’est pas acceptée, le professionnel peut aussi financer lui même sa formation, si il en a la capacité.
La durée et le coût de ces formations est naturellement variable, la durée pouvant aller de quelques jours, voire quelques heures, à des périodes bien plus longues.
Partant de là, tout est question de choix et de priorités pour notre intermittent.
Néanmoins, on ne se cachera pas que, dans l’intermittence comme ailleurs, il n’est pas envisageable de faire sa vie professionnelle sans avoir recours de temps à autre à la formation professionnelle, les savoirs évoluant là aussi, et le secteur étant particulièrement concurrentiel.