Le monde du spectacle n’a malheureusement pas été épargné par la pandémie. Bien au contraire ! Il a été touché de plein fouet par le Covid. Afin de protéger nos concitoyens de ce virus, les autorités ont pris des mesures drastiques afin d’endiguer la propagation du virus. Les fermetures des théâtres et des cinémas, ainsi que l’annulation de la quasi-totalité des festivals ont plongé le monde du spectacle dans une crise inédite dont il sera difficile de se relever… Heureusement, la réouverture progressive de ces espaces semble pointer le bout de son nez, il en faut donc pas désespérer. Cela bien sur à condition de respecter un protocole sanitaire covid strict.
LE MONDE DU SPECTACLE PENDANT LA PANDEMIE
En mars 2020, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « année blanche » pour palier la crise sanitaire qui touchait aussi les intermittents . Chaque intermittent dispose d’une date d’anniversaire, comprise entre les mois de mars et d’août. Date à laquelle le nombre d’heures de travail effectuées pour lui sur l’année lui permet, ou non, de renouveler son statut. Cette date a été reportée à l’année 2021, permettant ainsi aux intermittents n’ayant pas pu effectuer le nombre d’heures requises de conserver leur statut, et donc de bénéficier de leurs allocations. Par exemple, les droits à l’ARE (indemnités d’aide au retour à l’emploi) des intermittents qui s’épuisent normalement entre le 01.03 et le 31.08 2020 seront prolongés jusqu’au mois d’août 2021.
A cela est venue s’ajouter une mesure permettant aux intermittents de bénéficier d’indemnités de chômage partiel. Ils voient ainsi leur nombre d’heures travaillées réduit, mais leurs contrats sont maintenus, ce qui leur permet de continuer à cotiser pour leurs droits. Les articles L.7121-2 et L5424-20 du code du travail stipulent que le nombre d’heures non travaillées retenu pour le calcul de l’indemnité et de l’allocation d’activité partielle correspond
- à 7 heures par cachet contractuellement programmé, mais non réalisé en raison d’une annulation liée à l’épidémie de covid-19 ;
- dans la limite de 7 heures par jour de travail pour les travailleurs auxquels le cachet n’est pas applicable.
Et les salles de spectacle et cinéma dans tout ça ?
Fermées pendant plusieurs mois, les salles de spectacle et cinéma ont été les grandes victimes de la crise sanitaire que nous traversons. Afin d’assurer progressivement leur réouverture, ces lieux culturels magiques vont devoir s’adapter aux nouvelles normes sanitaires très strictes. Certains affichent déjà sur leur site internet les mesures à respecter afin de pouvoir assister aux spectacles. Si ce protocole sanitaire covid n’est pas respecté, certains pourraient bien être contraint de rester fermé pour une durée encore indéterminée. Voici quelques exemples :
- Respect de la distanciation sociale : tous les sièges ne seront pas occupés afin que la distance entre chaque spectateur soit respectée. Fini les salles combles, mais c’est le prix à payer pour assurer la réouverture !
- Sens de circulation : dans la mesure du possible, éviter le brassage ou une trop forte concentration de spectateur au même endroit (par exemple dans la file d’attente). Si la salle possède plusieurs entrées, il est possible de créer un sens de circulation d’entrée et de sortie.
- L’aération : à la fin de chaque séance, bien aérer la salle afin de renouveler l’air et ainsi éviter que les microbes ou virus ne s’installent.
- Le port du masque : le port du masque obligatoire dans les espaces fermés est indispensable pour assurer la sécurité sanitaire d’une salle de spectacle. Il est obligatoire pour les spectateurs, mais aussi pour les techniciens et artistes présents dans la salle.
Voici quelques exemples de mesures prises afin de pouvoir maintenir les salles de spectacles ouvertes malgré la pandémie. Malgré les contraintes que cela peut représenter, cela permet tout de même de continuer à profiter pleinement !