I/ L’Intermittence en quelques mots
Les intermittents du spectacle ne sont pas toujours ou nécessairement des artistes qui se produisent sur scène, autour du spectacle à proprement parler, que l’on parle de concert, de théâtre, de cinéma et j’en passe, il faut savoir que la majeure partie des intermittents du spectacle sont avant tout des techniciens sans lesquels rien ne serait possible.
Que l’on parle de techniciens du son, de la lumière, etc. l’intermittent du spectacle se caractérise par l’alternance des périodes d’activité et de chômage en fonction des contrats, c’est ce qui lui vaut un régime particulier et un traitement à part au sein de notre société.
L’intermittence est un statut précaire et la plupart du temps les contrats considérés sont des CDD qui offrent la capacité de s’adapter spécifiquement au caractère temporaire de l’activité (tournée, spectacle, etc.). Du fait de ces spécificités, l’intermittent devra s’affranchir d’une période de travail requise spécifique à sa branche afin de s’ouvrir les droits au régime d’assurance-chômage (une période d’activité équivalente à 507 heures ouvrées sur les 304 jours précédents l’inscription au régime pour ce qui est des techniciens).
L’intermittence permet bien entendu de cotiser afin de se donner les droits à une retraite, le montant étant indexé sur les gains, comme ce l’est pour un salarié lambda. S’agissant de retraite complémentaire, l’organisme référent s’appelle l’Arrco-Agirc ce dernier faisant le calcul sur la base d’un système de points.
II/ Le contrat de l’intermittent
Dans un contrat d’intermittence, on retrouve la majeure partie des informations requises dans tout autre forme de contrat de travail.
Bien entendu ce document doit être produit à l’écrit, il doit également stipuler noir sur blanc les clauses et mentions obligatoires et évidemment il doit préciser la qualification précise de l’emploi du salarié ainsi que le montant de l’indemnité salariale et la répartition des heures de travail sur la période considérée. Si l’employeur devait avoir des clauses spécifiques à l’activité du moment, ces dernières doivent aussi être inscrites de manière claire afin d’entériner l’accord trouvé lors de la discussion ou de l’entretien ayant mené à l’embauche.
En outre, le contrat doit aussi comporter certains éléments essentiels comme le numéro d’immatriculation URSSAF, le N° SIRET et bien entendu le numéro de sécurité sociale et un éventuel titre de séjour et autre autorisation de travail pour peu que cela soit nécessaire.
Pour peu que vos ayez besoin de vous renseigner dans le détail s’agissant du statut d’intermittent, de nombreux sites permettent de pouvoir le faire sans forcément avoir à passer des heures à faire des recherches qui n’aboutissent pas à ce que vous recherchez. N’hésitez pas à vous retourner vers le site du Pôle Emploi par exemple, mais pas seulement, le site du gouvernement (service-public) possède lui aussi une base de données très étoffée et il serait étonnant que vous ne trouviez pas réponse à vos questions en le compulsant méticuleusement.
Enfin, n’hésitez pas non plus à vous inscrire sur des forums de discussions, à l’intérieur desquels de nombreux intermittents expérimentés seront à même de vous donner des pistes de réponse ou des petits trucs et astuces afin de ne pas tomber dans les écueils que beaucoup ont rencontré.
La vie d’intermittent est véritablement passionnante, néanmoins, il faut bien comprendre que cette activité est assujettie à une législation particulière qu’il vaut mieux étudier avant de vous lancer, sous peine de déconvenues assez cuisantes. Prenez le temps de vous renseigner, le temps passé à le faire sera autant de temps gagné une fois que vous aurez lancé votre activité de technicien dans l’intermittence.
Une fois lancé, vous pourrez toujours faire appel à des spécialistes tels que 1-bis pour une gestion optimale de activité.